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Le passage

aux éditions Pocket

Un livre que j’ai dévoré malgré les 1265 pages…

« Je l’ai regardé bien en face et jamais je n’oublierai ses yeux. C’étaient les yeux de quelqu’un qui sait qu’il pourrait aussi bien être mort. Quand vous avez ce regard-là, vous n’êtes ni jeune ni vieux, ni noir ni blanc, vous n’êtes même pas un homme ou une femme. Vous êtes au-delà de tout ça. »

 Publié en 2011, ce livre offre une immersion complexe dans un univers apocalyptique riche et fascinant, naviguant à travers différents genres. Ici, il n’est pas question de zombies mais ils cèdent la place aux vampires, à une pandémie mondiale, et de modifications génétique. Je ne vais pas être objective. J’ai adoré ce premier tome. C’est un pur chef d’œuvre, une merveille contemporaine, un ovni littéraire qu’on peut facilement se méprendre à lire du Stephen King. L’auteur brosse des portraits détaillés de chaque personnage, leur conférant une réelle substance et une profondeur psychologique.

L’histoire s’articule sur trois arcs narratifs. Tout commence à notre époque ou des agents du FBI recrutent des condamnées à mort pour un projet dont ils ignorent les aboutissants, celle d’un groupe de scientifiques ayant disparu, et celle d’une petite fille au destin singulier. La trame  se tisse avec adresse, mêlant habilement suspense, action et révélations inattendues. Les différents fils narratifs se rejoignent avec une précision remarquable, offrant au lecteur une expérience immersive et palpitante. Tel un horloger, l’écriture est précise, méthodique, tout est à sa place.  Le décor est de ceux à la Mad Max. Ce livre aborde des thématiques comme la peur, la maladie, des questions d’éthique, la vie en communauté. Je ne peux que vous conseiller ce livre si vous aimé les gros pavés. Cette trilogie est une de mes préférées, j’ai dévoré les 3 tomes en à peine 1 mois.