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Les royaumes oubliés


Ce livre collector de chez Bragelonne comprend quelques illustrations et les tomes suivants : 

 1 : Terre natale 

 2 : Terre d’exil

 3 : Terre promise 

« Perdre c’est mourir.

« Tu peux gagner un millier de combats, mais n’en perdras jamais qu’un ! »

Si vous recherchez une aventure de fantasy épique, vous êtes au bon endroit !  Cette trilogie est un joyau de la littérature fantasy. Terre Natale est un tome d’introduction  qui illustre les commencements de Drizzt, de sa naissance à son passage à l’âge adulte dans un monde où la loi est celle du plus fort. Nous découvrons l’Outreterre, les Drows et la cité souterraine de Menzoberranzan, ses modes de vie et ses maisons, au cœur d’une société matriarcale.

 Le premier opus expose toute la noirceur intrinsèque de la société Drow, où les frères poignardent leurs frères, les mères sacrifient leurs fils, et les elfes noirs assassinent toutes les créatures qu’ils croisent, faisant du meurtre un art à condition de ne pas être pris, et où tuer est nécessaire pour survivre. Ce livre dévoile la perversion sociétale, la transition de la naïveté de Drizzt en froide désillusion, et un elfe noir hors du commun plaçant l’amitié au-dessus de tout autre chose.

 L’univers est si bien construit que l’on vit les émotions de Drizzt, vibrant à ses côtés et partageant ses espoirs. La prose coule naturellement, captivante et envoûtante. L’auteur nous tient en haleine grâce à une parfaite alchimie entre action et sensibilité. En résumé, cette trilogie surpasse toutes celles que j’ai lues jusqu’à maintenant.

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La magie de l’écriture

La magie de l’écriture

Comment j’écris un livre ? Combien j’ai de carnets, de calepins, de cahiers ? Est-ce que j’écris la nuit ? Comment j’appréhende mes personnages ? Est-ce que j’aime les faire souffrir ? Est-ce que j’aime les fins cruelles ? Comment me vient l’inspiration ? Est ce que je carbure au café ? Je vous dis tout…

Chrysalide


Ma passion pour l’écriture a débuté quand j’étais à l’internat à Morteau ( Vous comprendrez pourquoi cette ville est si chère à mon cœur, c’est là que tout a commencé !!!) pendant mes longues heures d’études. J’avais trop peu de devoirs à faire à part mes gouachés de bijoux à réaliser, il fallait bien que je m’occupe l’esprit. Pour passer le temps, je me suis mise à écrire des poèmes.

Je ne dis pas que ma manière d’écrire est bien ou mauvaise, chacun ses méthodes ! Je suis ici pour vous partager mon processus et ma progression, libre à chacun de faire comme il le souhaite !

L’exploration, les idées : La matière


Je vais prendre exemple avec Ombrechêne, les « Chroniques d’une jeune elfe guerrière ». Je me suis lancée dans l’aventure sans savoir vraiment ou j’allais. A l’époque, j’étais dans une période un peu floue de ma vie, je venais de tout quitter pour revenir vivre en Normandie, ma région de naissance. Passons ce léger détail sans importance mais c’est ce qui m’a permis de me jeter à corps perdu dans l’écriture de ma trilogie. C’était comme un cri, un appel du cœur, une évidence. Il fallait que j’extériorise mes vieux démons.

Pour tout vous dire, je suis fleuriste, je sème les mots et les phrases comme on plante des fleurs dans un jardin. Je ne suis aucun plan d’écriture, j’écris à l’instinct, comme cela me vient, je vis l’histoire à travers mes personnages, et de mes émotions à l’instant T. Je pars d’une idée, d’un vécu et je laisse venir l’inspiration. De là naissent mes personnages principaux, des scénettes que je m’empresse de noter. Je me suis aperçu pendant l’écriture d’Ombrechêne que toutes mes histoires se reliaient les unes aux autres comme si inconsciemment tout était là depuis toujours. Pour moi, Ombrechêne a été une révélation dans le sens que j’écrivais des choses avant qu’elles ne se produisent dans la vraie vie. (Plutôt étonnant, me direz-vous !) La rencontre de mon héroïne avec certains des personnages de mon roman ont été une véritable révélation dans ma vie réelle. Suis-je voyante ? (Non je ne pense pas). Ce qui est certain, mon fil conducteur provient de mes rêves auxquelles je suis connectée depuis l’age de mes 12 ans mais que j’ai pris conscience quelques années plus tard ! (Je tairais le nom de la ville car je me répéterais si vous voyez ce que je veux dire !!! Oui, oui, j’ai une connexion avec le Haut-Doubs que je n’arrive pas à expliquer ! ) Mes songes m’envoient régulièrement des messages, des images et m’aident à l’écriture. (Comment ? je ne sais pas ! C’est un grand mystère !) Par exemple dans Ombrechêne, la bague Rin’ Ancalië que possède Lírîel est apparu dans mes rêves ! Je ferais un article à ce sujet sur les différents rêves qui m’ont amené à arpenter les sentiers de l’écriture.

Pour en revenir au sujet de départ, je pars du principe que le personnage principal doit grandir et arriver à une certaine maturité à la fin de l’histoire. Il faut qu’il traverse un certain nombre d’obstacles, d’émotions.( Sinon ce ne serait pas drôle !) Je confirme que j’aime bien jouer avec mes personnages, les torturer, parfois même un peu trop ! Peut-être est ce ma sensibilité accrue qui prend le dessus pour extérioriser mes émotions ? En tout cas, mes personnages ont parfois besoin d’un temps de repos pour trouver le vrai chemin.

En commençant, Ombrechêne, je savais déjà le nombre exact de mes personnages, le rôle qu’ils joueraient, tout était déjà prédéfini dans ma tête. Parfois certains sortent du cadre, et ils m’emmènent dans les frontières imprévisibles de mon inconscient. Et là, je vous avouerais que c’est la partie que je préfère dans l’écriture : l’improvisation. Je m’amuse avec mes personnages, je ne leur laisse aucun répit. J’ai toujours un bloc note que je traîne partout , j’ai des phrases, des mots qui me viennent à l’esprit à tout moment. En règle générale, j’ai déjà le nom de mon chapitre avant d’entamer l’écriture, je sais déjà sur quel thème je vais travailler et quels personnages seront présent lors de ma séance !

L’écriture, c’est une aventure fabuleuse qui nous pousse toujours vers l’avant, à sortir le meilleur de nous !

Alors oui, des tiroirs entiers sont remplies de calepins, de bloc notes, des cahiers, de feuilles volantes ! C’est un bazar sans nom, mais c’est rangé. (Je suis maniaque, un peu trop parfois ! ). La musique instrumentale est primordiale pour écrire, selon l’ambiance dans lequel se situe mon histoire : Nox Arcana, Amethystium, Adrian Von Ziegler, Peter Gundry, Clann, des bandes originales de films en tout genre. Je m’enferme dans mon atelier et je laisse entrer toutes les émotions, j’allume une bougie, je peux écrire 3 heures d’affilées si je ne suis pas dérangée. Accompagnée de ma tasse de thé et de ma bouteille au sirop de sapin (juste divin), je suis déconnectée du monde et seule avec moi-même, mon histoire, et mes personnages. Dès lors, mon téléphone est coupé.

Écriture, relecture : Le Sertissage, polissage

Ombrechêne, a été écrit en trois fois. Le premier jet comprenait toute la base et l’intrigue de fond, l’univers, l’ambiance. Le second jet reprenait toutes les incohérences, les développements des personnages. Le troisième jet, l’histoire a été creusée pour donner plus d’épaisseur et de relief . Pour que tout soit bien claire, j’ai réalisé un arbre généalogique, une chronologie, un index pour mes personnages, une carte, qui selon moi est indispensable pour se repérer.

Ensuite vient une relecture et la réécriture où je peux bien rajouter 20 à 30 000 mots. Il faut que j’avoue que j’ai un gros souci du détail. Je suis un peu comme un joaillier qui cherche la perfection à la réalisation de son ouvrage, je peux mettre des heures et des jours sur le même chapitre à trouver le bon mot, la tournure de phrase. J’ai mis 8 ans pour écrire Ombrechêne, mais pour ma défense, j’ai bien été 3 ans sans écrire, ayant une activité à coté. ( on lance les paris pour la sortie du prochain livre ! Combien d’années selon vous?!)

L’âme poète, toutes mes phrases ont été ciselées pour ajouter une dimension contemplative et onirique. Par contre, mon texte doit être lisible et aéré. Ma mise en page est une de mes priorités. Plusieurs relectures sont nécessaires pour alléger les adverbes, enlever les répétitions, et reformuler certaines phrases qui peuvent paraître lourdes de sens. Pour la correction, j’ai fais appel à différentes personnes, amis et connaissances. Il faut savoir qu’Ombrechêne a failli être édité par une maison d’édition scrupuleuse en 2017, à qui je n’ai jamais donné suite. A l’époque Ombrechêne aurait du être édité avec 200 pages sous le nom « Ombrelune ». Aujourd’hui, les « Chroniques d’une jeune elfe guerrière » ont été réécrite dans son intégralité et totalise 428 pages index inclus, prêt à être édité par l’imprimerie CORLET en Normandie, sous ma propre maison d’édition : Ombrefée éditions.

Pour les Mydrihades, le travail s’est avéré différent. J’ai établi un squelette de récit et je sais d’avance la direction que prendra l’histoire et quelles thématiques seront abordées, comprenant les embûches, les événements cruciaux, qui seront déterminants ! Même si je ne suis pas exactement la trame exacte de mon récit, les chapitres sont structurés. Ce principe m’a fait gagné en rapidité. Bon, j’avoue que sur ce coup là, la tournure des événements est différente de mon idée de départ.

Et pour finir, est-ce que j’aime les fins cruelles ? Je ne suis pas une lectrice qui aime les fins heureuses. Étant donné que je suis un peu torturée d’esprit, mes personnages peuvent connaître un destin tragique. Vous le découvrirez bien assez tôt en lisant Ombrechêne !

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L’hiver de la sorcière

L’hiver de la sorcière,

écrit par Katherine Arden

« Peut-être que nous pourrons former un pays en secret, un pays d’ombres, derrière et en dessous de celui de Dimitri. Parce qu’il devra toujours y avoir un pays pour les tchiorti, pour les sorcières et les ensorceleurs, et pour les partisans de la forêt ».

Résumé

Moscou se relève difficilement d’un terrible incendie. Le grand-prince est fou de rage et les habitants exigent des explications. Ils cherchent, surtout, quelqu’un sur qui rejeter la faute. Vassia, avec ses étranges pouvoirs, fait une coupable idéale. Parviendra-t-elle à échapper à la fureur populaire, aiguillonnée par père Konstantin? Saura-t-elle prévenir les conflits qui s’annoncent? Arrivera-t-elle à réconcilier le monde des humains et celui des créatures magiques? Les défis qui attendent la jeune fille sont nombreux, d’autant qu’une autre menace, bien plus inquiétante, se profile aux frontières de la Rus’.

Avis


L’hiver de la sorcière est un entrelacs de passion et de colère, de peur et d’espoir fragile J’ai été emporté dans l’histoire comme le courant de la rivière jusqu’à la dernière ligne. J’ai adoré plonger dans la Russie Médiévale, découvrir les esprits du Folklore mélangée à une trame historique et une touche de poésie. Le conte est omniprésent dans ce tome : les chevaux qui deviennent oiseaux, la minuit qui devient un lieu, un fabuleux champignon qui prend part à la sauvegarde de la Russie. Vassia gagne en maturité et s’affirme tant elle se sent impliquée par les événements. Elle n’hésite pas risquer sa vie pour sauver ce qu’elle aime. On tremble à ses côtés mais chacune des situations la rend encore plus forte. Je suis passée par toutes les émotions. Entre Sacha et Soloveï, leurs relations m’ont percées le cœur. Cette lecture me laisse un grand vide tant j’ai été imprégné par les personnages, l’atmosphère. Cette collision entre le chaos et la magie, c’était violent et beau à la fois.

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Myrihandes

Myrihandes, le secret des Âmes-sœurs, Tome 1

Écrit par Guilhem Meric, aux Éditions « Au diable Vauvert »

Album composée par Christophe Houssin

« Les deux Âmes – sœurs déplièrent leurs bras l’une vers l’autre en une étrange valse faite de mouvements fluides et délicats, dont l’élégance et la virtuosité confinaient au merveilleux. La danse des gestes les recouvrît bientôt toutes les deux d’une vive lumière presque palpable et, sous les feulements haineux des Félinides, apparût alors le Myrihande, son corps scintillant comme les rayons d’un soleil éternel. »

Résumé Tome 1

Sur la montagne Pan-Kaïa, Sisam et Helya vivent dans les Trois Cités jumelles. Séparés par un destin malheureux, ils se retrouvent quinze ans plus tard pour apprendre qu’ils sont des Âmes-Soeurs capables de faire revivre les Myrihandes, des êtres aux pouvoirs de légende, traqués par le mystérieux seigneur Kryom. Pour libérer les autres Âmes-Soeurs prisonnières, ils vont devoir tout apprendre de ce lien qui les unit et qui pourrait faire d’eux le plus sage et plus puissant des Myrihandes…

Avis


Un très gros coup de cœur pour ce premier tome. Dès les premières lignes, nous sommes happés par l’histoire. Tout s’enchaîne. Je n’ai pas vu défiler les 500 pages. Impossible de décrocher. L’auteur a une plume envoûtante, raffinée et complètement immersif. Il nous emporte dans son monde imaginaire très bien construit et si bien détaillée. Le récit est dynamique. Les personnages sont bien travaillés et vraiment attachants. J’ai eu peur pour Helya au tempérament fougueux et avide de liberté et de Sisam, au caractère plus calme et plus protecteur. J’ai pleuré et j’ai angoissé en même temps qu’eux. Je me demandais à chaque fois comment pourraient-ils se dépêtrer de certaines situations. Une histoire d’âme sœurs basée sur le mythe des androgynes d’Aristophane qui m’avait été contée lors de mon voyage en Grèce et qui n’est pas sans me rappeler une rencontre, mes rêves. Ce livre raconte un peu mon histoire, j’ai vraiment été touchée par cette trilogie. Je suis connectée à une personne sans jamais l’avoir revu. Mais dans la réalité, je me demande si une telle fusion entre deux -êtres que nous narre l’auteur ne seraient pas la communion entre deux âmes jumelles, autrement dit flamme-jumelle.


Myrihandes, Le gardien de l’Apre-Monde, Tome 2

« Pour la première fois de leur vie, ils découvraient le lever du soleil à travers le même regard, les mêmes battements de cœur. Le vent frais s’engouffrait dans leurs cheveux, glissait le long de leur peau nimbée de lumière. Ils riaient et voltigeaient dans les airs, inlassablement, embrassant du regard leurs cités s’éveillant doucement aux lueurs de l’aube. »

Résumé Tome 2

Sisam et Helya ont fait la fabuleuse expérience de leur pouvoir de Myrihande. Mais s’ils ont remporté une bataille, la guerre n’en est pas finie pour autant. Kryom, qui a juré leur perte et celle de tous leurs alliés, connaît désormais le refuge secret d’un des anciens Gardiens de Saänkalum et va tout mettre en œuvre pour s’emparer de sa Clef.Guidés par Ecleïes, Sisam, Helya et leurs compagnons prennent le chemin des terres sauvages de l’Âpre-Monde dans l’espoir de retrouver le vieux Gardien avant lui.Profondément marqué par le drame qui a touché sa famille, Hemerod a pris la relève d’Ecleïes au sein de la Guilde du Second Souffle. Accusé de haute trahison par les siens, il s’efforce de faire barrage au Gouverneur Hacton, dont les sombres desseins pourraient sonner le glas des Trois Cités…

Avis


C’est fantastiquement l’un des meilleurs livres fantasy où j’ai eu plaisir à m’évader. J’ai vraiment pris mon temps à cette lecture. Je ne voulais rien manquer. Juste à me délecter de la magie qui opère page après page. Les paysages décrits par l’auteur sont magnifiques. La nature est vivante plus que jamais et regorge de détails. J’avais l’impression de découvrir l’âpre – monde en même temps que les protagonistes. Les rencontres avec les différents peuples hostiles enrichissent la genèse de l’histoire. Les personnages sont travaillés plus en profondeur que le premier tome, plus tourmentés J’ai retrouvé quelques airs d’Anima de Mary Sara par rapport aux gardiens possédant chacun la capacité de contrôler les élémentaires. Dans ce tome, l’auteur apporte une note plus sombre, plus épique, plus machiavélique et les véritables enjeux menés par certains gouverneurs sont un peu plus dévoilées au fil de la lecture. Plusieurs intrigues s’entremêlent. J’ai apprécié que les chapitres soient assez courts. Les changements de personnages principaux et secondaires donnent au récit une bonne dynamique. La plume est vraiment belle et addictive. Certaines métaphores nous rappellent ce en quoi l’humanité s’est battue. Des messages d’actualités qui nous rappellent sans cesse que le monde court à sa perte si nous prenons pas le temps de s’aimer, de nous aimer. Ce sentiment de toute puissance, cet amour inconditionnel qui unit deux âmes en un seul être. C’est beau, c’est fort. C’est vraiment un beau message universel à transmettre. Les annexes proposées en fin de livre m’ont permise de retrouver des talents comme Isabel Pecot. J’ai savouré aussi la musique qui accompagne cette lecture. Tellement parfaite. En un mot, ce tome est un vrai diamant à l’état pur. Je recommande à cent pour cent.


Myrihandes, Le lac aux larmes d’Or, Tome 3

« Nul ne connaissait mieux que nous la beauté d’une âme. La danse merveilleuse de cette force de vie au moment de s’unir à sa flamme jumelle. Nul autre ne pouvait s’enchanter de cette rencontre bouillonnante, de ces fontaines de lumière tournoyant l’une avec l’autre pour se goûter, s’apprivoiser. Depuis toujours, où du moins depuis un âge si lointain que j’en ai perdu le souvenir, notre rôle consistait à guider le chemin de toutes ces âmes à travers le temps et l’espace, afin qu’elles renaissent encore et encore dans l’harmonie et l’amour de ce monde. »

Résumé, Tome 3

Échoués dans le grand Désert du Nord, Sisam et Helya trouvent asile dans un étrange royaume. Minés par l’amertume et le doute, ils vont découvrir que ce peuple du bout du monde est frappé d’une ancienne et terrible malédiction. Recueilli par le peuple Anachrone et soucieux de retrouver ses amis, Maâlias part à la rencontre d’une redoutable créature, dont les obscures divinations vont l’entraîner sur un chemin qu’il n’attendait pas. Avec la mort de sa mère et la libération des Trois Cités, Hemerod a pris la tête de ses armées pour affronter Kryom sur son propre sol. Un chemin semé de mille dangers qui le conduira vers un mystérieux lac, dont la légende prétend que les eaux seraient miraculeuses…

Avis


Cette fin m’a achevé. C’est rare qu’une trilogie me fasse cet effet là. Tenue en haleine jusqu’au bout malgré quelques longueurs, mais quel voyage ! J’ai bien cru que j’allais y laisser mon âme. Certains passages sont prévisibles mais la fin, je ne m’en remets toujours pas.Je ne saurais décrire ce que j’ai ressenti.Je suis passée par un tas d’émotion, du rire aux larmes, de l’agacement à la joie. Même mon corps frissonnait. Je vibrais avec chacun des personnages tellement c’était intense. C’est une histoire d’amour universel , d’âmes-sœurs, de flammes jumelles, de fraternité, d’amitié, d’ombre et de lumière, d’espérance, une quête initiatique ou chaque personnage en ressort grandit intérieurement. Ce qui m’a vraiment touché dans ce livre, c’est la façon dont l’auteur a su exploité cette légende. Il décrit vraiment le monde actuel avec des croyances qui me sont propres jusqu’à la dernière page. L’auteur a su développer un univers complexe mais si bien ficelé. L’écriture est toujours aussi fluide et gagne en maturité. C’est sombre et riche en rebondissements, en action, tout ce qu’il faut pour passer un agréable moment. Je suis un peu triste de laisser ce monde derrière moi, je n’avais aucune envie de quitter les personnages. Hemerod pour qui je me suis pris d’affection, Maalias dont le courage sans faille est exemplaire, Sisam pour sa capacité à garder son sang froid, Heylia pour sa fougue, Oros pour qui l’amitié n’a pas de prix. Ici point de héros mais des peuples qui se battent pour leur liberté. J’ai vraiment pris tout mon temps à la lecture pour m’imprégner de cet univers et pour ne laisser aucun détail m’échapper. Indéniablement une trilogie à ne pas manquer.